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Mr St John de Crevecoeur Danville Octobre 7e 1789.

Monsieur et bon ami

Il ne doit point vous paraitre surprenant que le
silence opiniatre qui gardent avec moi toutes les personnes qui m'avaient
fait esperer l'honneur de leur correspondance m'alarme sur leurs
sentemens. Je ne puis l'attribuer au manque d'occasions, puisqu'a
de'faut d'autrer, la post en eit toujours une assurea jusqu'a Pitts=
burgh
ou mon ami Mr Audrain recoit toutes les lettres a mon adresse
et a de frequens moyens de me les faire parvenir. Pour peu que
mes amis voulussent me demoigner qu'ils ne m'ont par entierement
mis en ouble, ils pourraient sans peine, independamment de la voye
de la poste, trouver a New york des occasions de m'ecrire. Il ne se
passe pas de quinzaine que les amie de Mr Brown ne recoivent
de ses nouvelles, et ne soient instruits par lui de la situation des
affaires publiques. - Mais si vous connaissez quelque autre cause
qui me prive du plaisir que je m'etais promis de recevoir de vos lettres
et de celles de plurieurs autres personnes que je respecte et estime,
au nom de notre amitie faites-le moi savoir. Je n'ai pas laisse
passer une occasion depuis mon retour ici sans ecrire, et peut etre
n'ai-je fait qu'importioner. Que je le sache dumoins, afin que
j'appreune a me taire. Je ne suis pas naturellement regardant,
et j'ecris volontiers, six lettres pour une, mais je desire aumoins
d'etre assure qu'on souhaite toujours de les recevoir.

Le retardement de notre Gouverneur St Clair m'est extrememt
prejudiciable. Deux hommes qui me detestent, parceque j'ai compre

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