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3.

Premier of Quebec.

Je vous remercie de tout coeur de vos généreuses paroles
de bienvenue. Je sais aussi qu'elles sont un hommage au Roi par
l'intermédiaire de son réprésentant, et je serai heureux de faire
connâitre à Sa Majesté les manifestations de loyauté et de devouement
de la part de la grande province de Québec. C'est ici comme
vous avez dis si bien, que la nation Canadienne est née, la qu'a debuté
l'histoire du Canada, la que des actes de bravoure ont été
accomplis - souvenirs glorieux pour la France et l'Angleterre. Celui
qu'arrive aujourd'hui au Canada comme Gouverneur Général prend sa
place dans une longue ligne d'hommes illustres, et en ce moment j'ai
plus conscience du mérite de mes prédécesseurs que du mien propre.

C'est une des gloires de l'Empire, Monsieur, de renfermer
dans ses confins bien des races et bien des traditions, et c'est cette
diversité qui fain sa force. Cette force n'est pas une chose méchanique,
mais bien plutôt une magnifique harmonie de l'organisme.

Parmi ces races nulle
n'a dans son passé de plus beaux antécedents que la race Française au
Canada, et nulle n'a de liens plus anciens et plus étroits avec la
Grande Bretagne. Le Principal d'un illustre Collège d'Oxford vous
a dit, lorsqu'il était ici l'année dernière, à l'occasion des fêtes
de Jacques Cartier, que Quebec et l'Angleterre avaient entre elles
un point commun, celui d'avoir été d'abord colonisées par des colons
Normands. Quant à mon pays du Nord, l'Ecosse, où les Normands ont à
peine penétré, je n'ai pas besoin de répèter, que, pendant des siècles,
il a été l'allié de la France.

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