Page 2

OverviewTranscribeVersionsHelp

Here you can see all page revisions and compare the changes have been made in each revision. Left column shows the page title and transcription in the selected revision, right column shows what have been changed. Unchanged text is highlighted in white, deleted text is highlighted in red, and inserted text is highlighted in green color.

4 revisions
mroulier at Jan 16, 2023 04:28 PM

Page 2

en ferai parvenir quelques livres, que je vous prierai de faire passer a
quelqu'un de vos amis a Rouen, et de vous informer s'il y serait propre
a etre employe dans les fabriques de cette ville, et quel prix on l'y
payait. S'il etait possible d'ouvrir cette branche de commerce avec
le Mississippi, elle pourrait etre forte avantageuse, car comme il n'y a
point de produit de la terre qui apporte autant, les fermiers de Cumberland
aimeraient beaucoup mieux de livrer a la culture de cette plante qu'a toute autre.
On m'y a dit generalement qu'elle est la plus facile de toutes, et je m'en suis moi meme
convaincu par un essai en petit que j'ai fait dans mon jardin depuis mon retour.
Un homme, dit on, peut aisement en faire dix aires par an, independamment
du mais necessaire pour sa nourriture; et tous ceux que j'ai consultes, les femmes
particulierement, m'a * que si la saison est favorable on peut compter,
a un calcul modere, sur cinq cent livres de coton nettoye des a graine par acre.
Il se vend * a devise shelings de Virginie la livre un Cumberland
et a trois shelings ici, ou plutot, comme on prefere de l'apporter ici dans la
graine, il le paye a Cumberland a six pence, et se vend ici a neuf parce
qu'on compte quatre livres en graine pour une nettoyees.
Il est apporte a Kentucky par terre a dos de cheval, et sert a payer tout le
sel que ce pays fournit a Cumberland et quelque peu de marchandises seches.
Voila quant a present l'unique debouche de ce coton, excepte ce qui est mau*
faituse sur les lieux en etoffes *, mais qui devraient paraitre suffisamm.
bonnes dans une etablissement nouvveau, peu riche, et prive de toutes sortes de
*: mais on y a comme ailleurs la rage de vouloir acheter des etoffes impor-
tees. Si l'on pouvait ouvrir un grand debouche pour le coton, on en obtiendrait
plusieurs millions de livres a un quart de piastre la livre egraissee. C'est le
prix auquel je recois celui que j'ai * de prendre eu partie de payment
de quelques-unes de mes terres que j'ai vendues. Je pourrais facilement vendre
tout la reste, at a un tres bon prix, se je voulais recevoir tel article ou payment.

Page 2

en ferai parvenir quelques livres, que je vous prierai de faire passer a
quelqu'un de vos amis a Rouen, et de vous informer s'il y serait propre
a etre employe dans les fabriques de cette ville, et quel prix on l'y
payait. S'il etait possible d'ouvrir cette branche de commerce avec
le Mississippi, elle pourrait etre forte avantageuse, car comme il n'y a
* de produit de la terre qui apporte autant, les fermiers de Cumberland
aimeraient beaucoup mieux de livrer a la culture de cette plante qu'a toute autre.
On m'y a dit generalement * la plus facile de toutes, et je m'en suis moi meme
convaincu par un essai en petit que j'ai fait dans mon jardin depuis mon retour.
Un homme, dit on, peut aisement en faire dix aires par an, independamment
du mais * pour sa nourriture; et ** que j'ai consultes, les femmes
particulierement, m'a * que * la saison est favorable on peut compter,
a un calcul modere, sur cinq cent livres de coton nettoye des a graine par acre.
* a devise * de Virginie la livre un Cumberland
et a trois * ici, ou plutots, comme on prefere de l'apporter ici dans la
paine, il la pay a Cumberland a six peine, et se vend ici a neuf parce
qu'on compte quatre livres en graine pour une nettoyees.
Il est apporte a Kentucky par lesse a dos de cheval, et sert a payer tout le
sel que ce pays fournit a Cumberland et quelque peu de marchandises seches.
Voila quant a present l'unique debouche de ce coton, excepte ce qui est ma*
faituse sur les lieux en etoffes *, mais qui devraient paraitre suffisamm.
bonnes dans une etablissement *, peu riche, et prive de toutes sortes de
*: mais on y a comme ailleurs la raye de vouloir acheter des etoffes impor-
tees. Si l'on pouvait ouvrir un grand debouche pour le coton, on en obtiendrait
plusieurs millions de livres a un quart de piantre la lire egraisee. C'est le
prix auquel je recois celui que j'ai * de prendre eu partie de payment
de quelques-unes de mes terres que j'ai vendues. Je pourrais facilement vendre
tout la reste, at a un tres bon prix, se je voulais recevoir tel article ou payment.